C'est fatigant
Quand tu me donnes encore la force de vivre, j'ai pas besoin de regreeets yeaaah
Ce soir c'est grève de travail. Parce qu'il est un moment où je dis STOP. Haha y a mon corps qui a envie de bouger sur Obispo, je sais pas comment l'expliquer mais là y a que la partie inférieure en mouvement. TU ME L'AS DIT 100 FOIS, TU NE CROIS QUE CE QUE TU VOIS. J'aime, j'aime. Tu sais c'était bien ce soir-là, un peu surchargé, un peu intimidée, un peu souriante mais un peu trop dure sous le coup de la surprise, la voix cassée, enfin la voix qui a décidé de filer petit à petit comme elle laisse passer trop de mots, en retient d'autres. C'est vraiment spécial comme cela est vraiment de plus en plus fort et en même temps se fragilise d'une manière folle. C'est très contradictoire et ça me fait peur, je comprends pas comment ça serait autrement. Mais un jour, oui, un jour. Je crois que ma vie est beaucoup trop vide en ce moment. C'est bizarre, parfois tu sais tu reçois plein d'informations on va dire, il se passe plein de choses - trop de choses, bien sûr - et un jour, là, demain, hier, c'est juste la vie, c'est juste se lever, partir, rire, dormir etc/ Oui enfin peut-être qu'il me manque quelque chose de très triste, ou une réflexion. Ce moment de vie, ce mai 2006, même avril, est trop plat, ça ne me plaît pas. J'ai besoin d'un grand truc, grand grand grand. Quitte à me boum par terre. Un truc qui change, tu sais tu pleures je sais pas. Peut-être que ça fait trop longtemps que j'ai pas pleuré? Attends. Ué je m'en rappelle pas en tout cas, c'est bizarre. (...) Mais là je ris, ce texte est pathétique, en fait je crois qu'il veut rien dire. ALLEZ ON ARRÊTE HEIN. Et on effacera sûrement.
Ce n'est qu'à son deuxième passage: - Hé, mon garçon.
Je suis agréablement fatiguée mais ma gorge me dérange. J'ai acheté six livres aujourd'hui. Et des magazines aussi, dont des Femmes d'Aujourd'hui de 1963, c'est drôle. J'en ai eu pour 10€75 parce que j'ai acheté tout ceci chez Pêle Mêle. Oui à vrai dire tout ça on s'en fiche un peu mais non, non, c'était chouette. Parce que j'adore m'asseoir et regarder tous ces livres, les ouvrir et tout ça. C'est bien parce que ce sont des livres qui ont déjà toute une histoire, ils ont dû partir en vacances, ils ont dû être jetés, lu par des gens bons et moins bons. Je saurai pas. J'ai acheté Le chercheur d'or de Le Clézio, L'attrape-coeurs de Salinger, La vie est belle de Roberto Benigni et Vincenzo Cerami, Ailleurs de Moka, La petit fille du Bon Dieu de Xavier Deutsch et Les garçons de Xavier Deutsch que j'avais bien sûr déjà mais dans une autre édition, j'aime mieux. Putain ce livre. À part ce dernier, vous les avez déjà lu, c'est bien? Ah oui et La petit fille du Bon Dieu j'étais vraiment toute contente, toute folle parce que c'est avec une Lola dedans. Aaaaah.
Voilà, j'ai aussi acheté un collier et des serviettes Marilyn Monroe. Vous savez tout, ou presque.
J'envie mille morceaux de mille personnes
J'ai envie de me poser, de lire, dans l'herbe, des mots simples, de lui, de lui ou d'elle ou d'autres. De me vider la tête, je pense trop. Tout se contredit, tout se bat, tout se mélange. De m'obliger à tout oublier pour un moment en tout cas. Heureusement qu'on dort. Y a plus de choses à dire, beaucoup plus, encore plus. Mais deux secondes, deux jours, attendons un petit peu. Le temps ne sera jamais un ami, cet idiot a déjà arrêté beaucoup trop de choses, déjà avancé beaucoup trop d'autres. Mais j'oublie, j'ai dit; donc s'il oublie... Il est tard, il a déjà beaucoup travaillé sur la pensée, il a tout fatigué. Allez pars, je ne t'aime qu'à moitié.